Conclusion
En définitive, le droit demeure le fondement de l'organisation sociale. C'est le droit qui réglemente les relations entre les hommes pour l'instauration de la justice. Cependant, son application n'est pas toujours effective. Ainsi, la justice semble être partiale parce qu'on n'arrive pas à obtenir un équilibre mathématique soit entre les individus, soit entre les actes commis et les sanctions. A partir de ce moment, toutes les erreurs de jugements d'appréciations, les déviations, les mauvaises interprétations sont possibles. Cela nous fait douter de la justice rendue en général. La preuve en est que tout le monde n'est pas satisfait des décisions de justice. C'est ce que le poète Manzoni fait remarquer en ces termes: «une force cruelle possède le monde que les hommes appellent justice ». La justice demeure un idéal, une conquête, un horizon à atteindre. La justice est un effort pour substituer à la brutalité les institutions, pour régler pacifiquement les relations entre les hommes. On ne saurait donc confondre la justice et la force. Cependant, une justice mal rendue n'ouvre-t-elle pas la porte à la violence ?
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